X133 – 13/06 – 16H00

Thomas HERMET 

présentera les résultats de son stage intitulé :

“Automatisation de la détection et classification de la faune forestière par méthodes bioacoustiques à l’échelle d’une région, les forêts du Québec”

Résumé :

La détection automatisée des vocalisations animales est un enjeu majeur pour étudier la biodiversité en milieu forestier. La surveillance de l’activité des animaux est le tremplin pour les protéger et faciliter leur survie. Lors de mon stage en bio informatique, j’ai travaillé sur le développement d’une méthode de détection automatique des vocalisations animales à l’aide d’un Convolutional Neural System (CNN), l’algorithme YOLO. Cette étude a été réalisée en collaboration avec des chercheurs en biologie du Québec et d’autres membres de l’équipe de recherche dont je faisais partie. J’ai étudié un bassin de 45 espèces d’oiseaux et 9 espèces d’insectes qui vivent au Québec et formé un réseau de neurones pour reconnaître leurs vocalisations à l’aide d’une base de données d’enregistrements provenant de stations réparties dans les forêts de la région. Le réseau de neurones que j’ai utilisé est spécialisé dans la reconnaissance d’images, donc les entraînements et les détections devaient se faire sur des spectrogrammes au lieu d’enregistrements sonores bruts. J’ai également étudié les indices acoustiques tels que l’indice de diversité acoustique ou l’indice de complexité acoustique. Ces indices peuvent fournir des informations sur l’activité, la diversité et le suivi des populations d’animaux sauvages. Des corrélations significatives entre l’activité animale, la météo et les indices acoustiques ont été mises en évidence à travers cette étude. L’objectif principal de cette recherche était de proposer une méthode plus efficace et plus rapide pour étudier la biodiversité forestière par rapport aux méthodes manuelles souvent utilisées qui nécessitent qu’un spécialiste annote chaque enregistrement pouvant durer entre 15 minutes et plusieurs heures. Avec cette méthode, les spécialistes n’ont qu’à vérifier les annotations faites automatiquement par le réseau de neurones.

Résumé :

Le fonctionnement des récifs coralliens est mis en danger par le changement climatique, la baisse de la qualité de l’eau et l’acidification des océans. Ces écosystèmes possèdent la capacité de fournir des biens et des services, son maintien dépendra essentiellement de notre capacité à comprendre et surveiller leur fonctionnement à des échelles temporelles et spatiales appropriées. Les méthodes traditionnelles commencent à être dépassées pour répondre à ces besoins, c’est pour cela que la surveillance acoustique passive (PAM) devient un outil d’analyse essentiel. Les paysages sonores des récifs coralliens sont composés de sons produits par de nombreux organismes (poissons et invertébrés). Les données ont étés étudiées à l’aide des spectrogrammes de longues durées et de fausses couleurs (LDFC) (Towsey et al, 2019) et des corrélations réalisées entre les indices ecoacoustiques et les fonctions écosystémiques dans un récif au large de Madagascar (Elise et al, 2019). Les données ont étés enregistrés par la mission Tara Pacific 2016-2017. Cette mission a enregistré dix récifs repartis dans l’océan Pacifique avec un hydrophone à large bande C55X connecté à une carte JASON (développée par SMIot) avec une fréquence d’ ́échantillonnage de 96 kHz. Trois indices ont étés utilisés pour les spectrogrammes LDFC (CV R, ACI et H(t)) et trois pour les corrélations avec les paramètres des récifs (BI, ACI et H(t)). Les spectrogrammes LDFC ont permis de visualiser le paysage sonore de chaque récif et donc voir des perturbations sonores (chants de baleines `a bosses, problème de carte son, etc…). La longitude est le seul paramètre à être corrélé aux indices ecoacoustiques. Le BI semble sensible au vivant et à l’ensoleillement alors que H(t) et ACI sont insensibles à cela. Cette étude semble avoir démontrer que certains cétacés migrateurs utilisent les récifs coralliens comme source sonore cohérente, que la valeur de H(t) (2-7 kHz) peut permettre de savoir l’état de santé du récif et que chaque récif corallien semble avoir sa propre acoustique.

X133 – 15/06 – 16H30

Yael HATRET 

présentera les résultats de son stage intitulé :

“Bioacoustique Sous-marine : Récifs, Cétacés et Anthropophonie”

Université de Toulon – Campus de La Garde – Bat X
CS 60584
83041 Toulon Cedex 9

NOUS CONTACTER

Tel : +33 (0)4 94 14 28 33

Scroll to Top